PONDICHERY, ancien comptoir français d’Inde du sud

Maison coloniale jaune ornée de verdure et d'un balcon de bois

Diaporama en exclusivité :

Pondichéry, qui dès sa prononciation nous emporte sur la route des Indes, est un ancien comptoir français sur la côte de Coromandel, à l’est de la pointe sud de l’Inde… Ville étape sur le chemin de la découverte d’Inde du sud, elle vous transportera dans un temps ancien, à l’heure des belles maisons coloniales et des bougainvilliers foisonnants … Pourquoi aller à Pondichéry ? Quel budget faut-il pour trouver un hébergement sympa ? Des infos, des conseils pour votre séjour à Pondi !

Comment arriver à Pondichéry ?

Vous arriverez à Pondichéry par l’aéroport de Chennaï (anciennement Madras) et ensuite, vous avez 2 choix de modes de transports : prendre une voiture avec chauffeur (privé que vous aurez réservé à l’avance ou par pré-paid) ou bien prendre un bus. Je ne parlerai pas du train, car c’est là aussi long périple qui vous attend et la gare de Pondichéry (Villupuram Junction) est éloignée du centre-ville.

Le « pré-paid » est une voiture privée avec un prix fixé à l’avance (les tarifs suivant un barème sont très honnêtes et respectés) et que vous réglez au départ. Il y a un stand dehors, à l’arrivée des voyageurs. C’est très bien organisé malgré l’ambiance un peu « bordélique » pour quelqu’un qui viendrait en Inde pour la première fois ! Si vous ne trouvez pas, vous dites « pré-paid » à quelqu’un qui vous aborde et il vous orientera. Vous pouvez prendre un « pré-paid » pour aller en centre-ville par exemple, ou pour aller à Mamallapuram ou bien jusqu’à Pondichéry. Les tarifs sont très raisonnables. Il faut compter pour Pondichéry en 2019, aux alentours de 37 € par voiture (3000 à 3500 roupies). Il faudra donc changer un peu d’argent dans l’aéroport avant de sortir. Attention, ne pas changer beaucoup d’argent : le taux de change dans les aéroports est souvent plus élevé qu’en ville.

Si vous avez un budget « très » serré, il ne vous reste plus qu’à aller prendre le bus, mais ce n’est pas à côté (donc peut-être devrez-vous passer une nuit à l’hôtel suivant l’heure d’arrivée de votre avion) ! Il faudra commencer par prendre un taxi pré-paid (dans les 5€) ou une navette (si elle existe) pour aller à la gare routière de Chennaï, puis prendre le bus « local ». J’adore les bus locaux… mais sur de petites distances ! Très serrés, sièges inconfortables, pas de clim et durée de trajet à rallonge, vous êtes vraiment au cœur de la vie indienne pour notre plus grand plaisir… Le bus Chennaï/Pondichéry vous reviendra à peine à une dizaine d’euros, mais la durée du trajet sera de 4h30 !

Franchement, je préconise quand même la voiture privée. Le trajet de 170 km se fait en 2h30/3h00 suivant les bouchons que vous pouvez rencontrer à Chennaï. Astuce si vous voyagez seul(e) : demandez à vos compagnons d’avion, en attendant la réception des bagages, s’ils vont sur Pondi ? Vous pourrez ainsi partager la voiture…

Sur la route de Pondichéry…

Sur cette jolie route qui vous fait traverser des villages, des rizières et des forêts d’eucalyptus ou bananeraies, vous pouvez faire une halte d’une journée à Mamallapuram, charmante petite ville inscrite au patrimoine de l’Unesco grâce à ses sites remarquables.

Sinon plus au sud, Pondichéry est aussi le passage obligé pour les autres destinations du Tamil Nadu : Tanjore, la région du Chettinad, Rameswaram et enfin Maduraï et son fabuleux temple de Meenakshi

Pondichéry : une géographie particulière

Plan des rues de Pondichéry

 

Plan des quartiers touristiques de Pondichéry

Pondichéry est une énorme ville mais le quartier touristique est relativement petit et peut largement se parcourir à pied. Cette partie de la ville est « divisée » en deux : le « blanc » avec les maisons coloniales et le quartier « indien« , divisé en sous-quartiers : hindou, musulman et chrétien, le tout agrémenté de marchés, de boutiques et d’une circulation dantesque !

le quartier « indien » est celui qui regroupe la plupart des commerces (et Dieu sait s’il y en a !). Vous y trouverez également le marché central et de nombreux restaurants. Le quartier « musulman » ensuite avec plusieurs mosquées et enfin au centre de tout cela, deux énormes églises : la cathédrale de l’Immaculée Conception et l’église du Sacré-Cœur de Jésus. En effet, Pondichéry accueille une grande communauté chrétienne et vous pouvez ainsi assister à de nombreux offices ou à la messe de minuit du 24 décembre qui vaut le déplacement, dans une ambiance familiale et « bon enfant » !

le quartier « blanc », à l’est, est situé en bord de mer. Ce quartier a été construit par les colons anglais et surtout français à l’époque où Pondi était encore un comptoir. Des rues tirées au cordeau aux noms bien français, de magnifiques demeures coloniales avec de beaux jardins luxuriants et la mer à deux pas, ce qui en pleine chaleur permet d’avoir une petite brise bienvenue…

Les deux quartiers sont partagés par un canal d’eau le plus souvent à sec en haute-saison, assez immonde et nauséabond dont tout le monde se fiche… les écolos n’ont pas encore vraiment fait leur apparition en Inde mais ça viendra… enfin j’espère !

Quelle langue Parle-t-on à Pondichéry ?

Pondichéry est dans l’imaginaire des Indiens, « la ville française ». De nombreux étudiants de notre langue à travers le pays, viennent en séjour linguistique à Pondi où se trouve également un établissement de l’Alliance Française. Vous entendrez parler français par quelques compatriotes demeurant à l’année à Pondi et par certains « franco-pondichériens ». Le français devient néanmoins de plus en plus rare…

Sinon, vous êtes en plein territoire Tamoul. Les formules de politesse changent donc du reste de l’Inde : namasté/bonjour devient « Vanakam » et dhanyavaad/merci devient « Nandri« … enfin, il ne faut pas oublier l’anglais, enseigné à tous les écoliers dès le CP… 

Que faire, que visiter à Pondichéry ?

Il n’y a rien d’exceptionnel à voir à Pondichéry mais il faut quand même y passer quelques jours pour son atmosphère… et peut-être est-ce un bon moyen de s’immerger en douceur dans ce vaste pays incroyable… D’ailleurs, connaissez-vous le slogan de l’Inde que l’on voit partout et ce, dès l’aéroport ? « INCRIDIBLE INDIA ! »… donc ce n’est pas moi qui le dit !

Pondichéry est une ville très touristique et cosmopolite. Quelques français viennent y passer leur retraite ou vivent à Auroville et il est donc courant d’y rencontrer des compatriotes. On peut également y croiser quelques « illuminés » ou « vieux routards » en quête de spiritualité ou y rencontrer des adorateurs de Père (Sri Aurobindo) et Mère, fondateurs de l’ashram d’Auroville.

Éléphant du temple Hindou de Pondichéry maquillé, avec des bracelets de chevilles

Vous pouvez vous faire bénir par Lakshmi, belle éléphante de 26 ans et déesse du principal temple Hindou de Manakula Vinayagar. Lakshmi est adorable de patience et vous regarde avec de petits yeux malicieux. Contre quelques roupies ou une bonne carotte, elle pose son énorme trompe de plusieurs kilos sur votre tête. Aussi légère qu’une plume, vous n’avez rien senti mais le courant est bien passé et vous repartez émerveillé(e)Janvier 2023 : Lakshmi est décédée ! Cela a fait un tel traumatisme dans la population que pour le moment, elle ne sera pas remplacée…

On peut aussi déguster des croissants frais à Pondi, de délicieux chocolats, des pizzas et des pâtes à l’italiennes et enfin un bon steak au poivre. On peut jouer à la pétanque, se recueillir dans le joli petit cimetière colonial, boire un massala tea sur une belle terrasse ombragée et dépenser tous ses sous dans l’une des innombrables boutiques !

Quelques adresses…

Je suis pour ma part très attachée à Pondichéry puisque c’est généralement mon point de chute pour y passer les fêtes de fin d’année. J’y retrouve de la famille qui y vit quelques mois dans l’année et des amis.

Voici quelques uns de mes endroits préférées :

5 salons de thé : le Café des Arts, le Spot  (anciennement Café de Flore), le Café (sur la corniche), la villa Helena et la Maison Rose. Certains ont aussi une boutiques d’objets vintages ou de vêtements de créateurs et tous sont situés dans le quartier blanc, proche de la mer. Les boutiques sont un peu « bobo » à mon goût et aux prix européens, mais les terrasses et jardins permettent de prendre un thé ou une boisson fraîche dans un cadre serein et rafraîchissant. La « Maison rose » est elle, beaucoup plus chic ! Y aller une fois pour admirer le cadre sublime, mais ce n’est pas vraiment ma « cup of tea » !

Mon salon de thé préféré reste à tout jamais « The Spot » (Café de Flore). Situé au sud de la corniche, à côté d’un excellent glacier bio italien. Maison coloniale blanche avec un beau jardin, où l’on peut se reposer, bien loin des rues bruyantes de Pondi…

Pondichéry bâtiment sur fond de ciel bleu

Le café : Gargote/boui-boui situé au milieu de la corniche, au ras de l’eau. Cet établissement est connu comme le loup blanc et sert de repaire à de nombreux touristes occidentaux et Indiens. C’est l’endroit le plus « ventilé » de Pondi et c’est pourquoi il a autant de succès ! Vous commencez par commander et payer ce que vous voulez manger ou boire, vous passez dans la cuisine et emportez le tout sur un plateau. Tout cela dans un joyeux bordel où il faut veiller à ne pas se faire prendre sa place… Si vous êtes plusieurs, pensez à aller prendre une table pendant que d’autres attendront la commande au comptoir. Sinon, vous pouvez demander un coin de table à des gens déjà installés, c’est assez « bonne franquette » et j’ai fait comme cela de superbes rencontres ! Le cadre est assez poussiéreux (le café est entouré de bandes de sable-terre), on peut considérer pour des yeux d’occidentaux que c’est assez sale (les serveurs assez nonchalants ne sont pas des foudres de guerre du nettoyage) et l’endroit est souvent bondé (peu de places) MAIS c’est un endroit immanquable à cause de sa situation ! … et rassurez-vous, cette description en demi-teinte ne doit pas vous rebuter : j’y ai mangé plusieurs fois et n’ai jamais été malade… 

Mise à jour JANVIER 2023 : 

  • LE CAFE : repeint du sol au plafond !… mais le  mobilier et les assiettes/couverts/verres sont toujours aussi nuls ! 😉
  • LE CAFE DES ARTS : quelle déception ! Le jardin est moins bien entretenu… Y aller vers midi si on veut trouver une place ou après 13h30. Pris très « bo-bo », peu de choix sur la carte mais très bonnes salades…
  • LE PETIT FOUR (22 rue Suffren) : nouveau ! Très jolie maison restaurée, typique de l’époque coloniale. Petit jardinet/terrasse bien agréable pour se reposer au calme et à l’ombre. Pour lunch et salon de thé (boulangerie avec produits français sur place). Malheureusement, service nul et pas du tout à la hauteur : personnel nonchalant et qui ne sert pas les commandes (sans en communiquer la raison !) 🙄😠, produits manquants aux heures de pointe…
  • BREAD & CHOCOLATE ❤ (6 rue de la Marine) : Terrasse « bo-bo » mais reposante, située au 1er étage, au-dessus d’une petite boulangerie-chocolatier. Le jeune « Chef » a fait le tour du monde et bossé, entre-autres, avec de grands « chefs » français… Résultats : des plats « healthy » avec des produits bio cultivés à Auroville, des bowls copieux, des salades saines, des tartines… bref, une nourriture qui reposent les estomacs qui saturent des plats épicés !!! Prix un peu + chers mais praticables quand même : le 1er bowl copieux démarre à 4,50 € !… le tout arrosé d’un délicieux jus de fruits mixé à la demande… 😋

Le Surguru : Restaurant avec 2 « entités » (je ne parle pas de la 3ème qui fait partie d’un hôtel). Le Surguru « classique » est situé Mission Street, presqu’en face de la Cathédrale. L’entrée est à côté d’un marchand de poulet (pas très appétissant). Ce restaurant est une véritable cantine souvent bondée, mais très apprécié des Indiens et des touristes. Clim d’enfer, prix défiants toute concurrence, plats uniquement végétariens… Pas de panique si vous ne trouvez pas de table, vous pouvez attendre quelques minutes qu’une place se libère. Les Indiens ne passent pas des heures à table. Le service et les repas sont vites expédiés et aussitôt la dernière bouchée avalée, on paye et on s’en va… Le second établissement est le « Surguru Spot« , situé dans le quartier blanc à côté du temple hindou. N’importe quel tuk-tuk le connait. Même cuisine et mêmes prix mais ambiance un peu plus « cosy »… attention la salle est beaucoup plus petite.

Fabindia est une boutique de vêtements en coton, dessinés et réalisés en Inde. Les produits sont fabriqués à partir de techniques traditionnelles, avec des processus manuels (tissage, peintures…), de très belles pièces de bonne qualité (attention malgré tout, les vêtements achetés en Inde ont tendance à déteindre : lavage main obligatoire !), les modèles sont modernes, adaptés au goût européen (pas beaucoup de choix au dessus de la taille 42, hélas) mais avec des motifs indiens de toute beauté ! Prix un peu plus européens mais tout à fait corrects vue la qualité.

La Tienda est une toute petite boutique tenue par un adorable couple Indo-Espagnol, polyglottes et qui parle aussi français. La boutique est située dans le quartier blanc en face du Lycée français. Véritable caverne d’Ali Baba où vous trouverez à coups sûr un petit cadeau à faire ou un souvenir à rapporter. Boites, bijoux, cadres, statuettes, à des prix défiants, là aussi, toute concurrence ! 

Casablanca, situé sur Mission street, est un vaste magasin de vêtements, d’objets de décoration et de « bazar« , bobo et pour touristiques (carte postales, maillots de bain, chaussures, jean’s)… Et enfin pourquoi ne pas faire un tour dans la petite boutique de notre amie Manju pour des bijoux en argent de très bonne qualité, des écharpes, tuniques, draps, dessus de lits et nappes… Manju parle un peu français et la boutique qui s’appelle « Khazaana » est située dans sa maison, au 94 Montorsier Street…

Où loger à Pondichéry ?

Pondichéry est une ville très touristique, devenant de plus en plus prisée par les indiens aisés. Cela veut dire qu’il est de plus en plus difficile de trouver des hébergements biens et pas trop onéreux dans le quartier proche de la mer et qu’il faut réserver à l’avance ses nuitées en haute saison (déc-fév)… La qualité et le choix des hébergements proposés dépend bien entendu de votre budget. La localisation est aussi importante. La partie touristique de Pondi est enserrée dans une sorte de périphérique (cf. plan en haut de l’article). Cela ressemble à un ballon de rugby. Les hôtels « sans âmes » sont sur le boulevard circulaire. Le « ballon » est partagé par 3 grandes rues : Gandhi Road, Mission Street et Kassim Salaï ou « l’avenue du canal ». La partie à gauche du double boulevard (le canal mais on ne le voit pas sur la photo) est la partie indienne où vous trouverez certaines guest-houses. La partie à droite, entre le double boulevard et la mer, est le quartier « blanc » avec nombre de belles GH et beaux hôtels… On peut largement se déplacer à pied d’un point à l’autre… et de petits tuk-tuk sont là pour vous transporter s’il fait vraiment trop chaud pour marcher (aux alentours de 80 roupies/1 € la course pour 2 personnes).

Quel budget pour trouver un hébergement à Pondichéry ?

Je vous laisserais chercher votre hébergement sur les réseaux sociaux ou sur booking.com ou agoda.com, mais en attendant je peux vous donner quelques conseils…

Lors de votre recherche, il y a plusieurs détails à prendre en compte… En cherchant bien, vous pouvez trouver à Pondi dans les quartiers touristiques, une chambre à partir de 25 euros suivant la basse ou la haute saison (HS = décembre). En Inde, on peut bien sûr tomber sur une « perle rare » même peu onéreuse. Malgré tout si vous êtes « tombés » à côté de la perle rare, il faudra trouver une compensation : la déco et le confort seront peut-être un peu spartiates mais vous serez heureux que votre logement soit bien situé… La gamme au-dessus qui laisse plus de choix est aux environs de 35/40 euros et là, on peut commencer à se faire plaisir… Vient ensuite le « haut de gamme » et autres belles maisons coloniales.

Quel est votre type d’hébergement préféré : plutôt « roots » ou « confort » ?

Si vous êtes plutôt sac à dos, vous opterez pour des guest-houses. Elles sont généralement tenues par des familles mais pas toujours. On y trouve de 2 à 8 ou 10 chambres, climatisées ou pas. Pour infos, la « clim » se dit AC (prononcer avec l’accent anglais : èçi). Une chambre avec clim a un coût légèrement supérieur aux autres. Pas de panique cependant, toutes les chambres en Inde du sud ont un « fan » (un ventilateur au plafond) qui donne quand même un peu d’air (moins que la clim) et que vous pouvez laisser tourner toute la nuit. Clim ou fan : Il faudra alors vous habituer à dormir avec le bruit du moteur ! Normalement, après une bonne journée de visites, vous ne devriez pas avoir trop de mal à vous endormir mais au cas où… les boules Quiès sont bienvenues (et même indispensables en Inde)! Si votre GH est tenue par une famille, vous mangerez très rarement avec eux. Des tables sont souvent aménagées pour vous dans des espaces détente ou sur les toits-terrasses (roof top). Pour conclure et pour comparer à notre hôtellerie, vous aurez l’impression d’être dans un petit hôtel ou une pension de famille… 

A côté des guest-houses, vous avez des hôtels où le service sera très professionnel et quelques fois « sans âme ». En Inde, vous avez une quantité astronomique d’hôtels que j’appelle « modernes » dans lesquels le confort des lits et des salles de bains est optimum mais sans aucune déco vraiment « cosy » et toujours sur le même modèle. Chose surprenante et constatée plusieurs fois dans des hôtels modernes de moyenne gamme (et très frustrante pour moi), ne vous étonnez pas si vous ne pouvez pas ouvrir la fenêtre dans votre chambre (et encore estimez-vous heureux d’en avoir une !)… Ce n’est pas du tout une nécessité pour les Indiens. Si c’est important pour vous, demandez bien à la réservation à avoir une fenêtre. Elles sont souvent cachées derrière un double-rideau bien épais et pas toujours très propre. Après réflexions, je pense que c’est à cause de la clim (on ne va pas ouvrir la fenêtre si on met la clim…) mais peut-être aussi parce que les rues sont très poussiéreuses… Bon, vous me direz que quand il fait jour, vous êtes sensé être en visites à l’extérieur, mais ça fait quand même un peu prison de ne pas avoir de fenêtre ! Sinon, dans ces immenses hôtels (plusieurs dizaines de chambres), vous pouvez trouver des piscines, de grandes salles de restauration avec un buffet de plats à gogo et quantité d’autres services…

Pour résumer, vous devrez privilégier un ou plusieurs aspects : le budget, l’emplacement, la déco, les services, la piscine… Allez, cherchez bien, et je suis sûr que vous pourrez trouver un hébergement avec une déco indienne de folie et dans votre budget… comme par exemple Les Hibiscus, Coloniale Heritage, la Villa du Océan, Dune Mansion Calvé, la Maison de Radha ou encore l’hôtel Coramandal Heritage

Combien de jours faut-il rester à Pondichéry ?

Si vous êtes pressés, 1 jour entier devrait suffire pour découvrir l’essentiel. Vous pouvez peut-être demander à la réception de votre hôtel s’ils peuvent vous réserver un tour en pouss-pouss qui vous promènera dans le quartier colonial. Je préconise néanmoins 2 jours pour être tranquille car il faut prendre en compte que Pondi est une ville bruyante avec une bonne circulation (alors que vous serez à pied et NON-PRIORITAIRE !). Cela peut vite devenir fatigant et les températures dans cette région peuvent également monter assez haut… il faut donc prévoir des moments de pause : sieste à l’hôtel ou boissons fraîches en terrasse… Si vous voulez aller à Auroville, comptez une demi-journée pour faire le tour du domaine et des boutiques (vous pouvez y déjeuner, tous les produits sont bio et « healthy »). Si vous souhaitez visiter l’intérieur du Matrimandir, là c’est une autre affaire ! Il vous faudra d’abord aller chercher une « autorisation » à Auroville au bureau administratif (impossible de déléguer), puis y revenir au jour dit (c’est eux qui décident de la date). Comptez ensuite une matinée pour visiter le Matrimandir…

J’espère que cet article un peu long, vous aura donné envie de découvrir Pondichéry. Alors, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur cet article ou pour me donner de nouvelles adresses sympas sur Pondi… @ bientôt !

4 réflexions sur “PONDICHERY, ancien comptoir français d’Inde du sud”

  1. Ping : Inde du sud, Rajasthan, Ladakh ? Quelle destination choisir ? Yaatra

    1. Alors il faut aller voir Pondichéry ! Cela a quand même bien changé depuis, mais c’est amusant de lire le nom des rues en français et de voir des hommes jouer à la pétanque… sans oublier les statues de Jeanne d’Arc ou de Dupleix ! J’organise un voyage en Inde du sud avec un arrêt à Pondi que je connais bien à partir du 3 janvier 2023, alors, venez avec nous ! 🙂

  2. Bonjour,
    Juste une correction la gare de Pondichery est en pleine ville pres de la mer et le trajet en bus dure non pas 6 à 8 heures mais maximum 4h30 !

    1. Effectivement il y a bien une gare plus proche du quartier touristique de Pondy mais elle ne dessert pas toutes les destinations touristiques. Il y a + de choix à la gare de Villupuram Junction à quelques kilomètres du centre-ville.
      Par contre, je reconnais avoir fait une erreur dans le calcul du trajet Chennaï/Pondy… je m’en vais corriger cela !
      Un grand merci à vous,
      Marina

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